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Mardi, à la maison des associations, la gendarmerie a convié les élus de la communauté de communes à une information à propos de la vidéo surveillance.

Deux « référents sûreté » se tiennent à la disposition des maires pour les aider à résoudre les problèmes liés à la délinquance.

L'adjudant-chef Éric Larivière et le gendarme Claude Mairesse sont les deux « référents sûreté » qui interviennent dans les localités confrontées à des problèmes récurrents d'incivilité. À l'issue d'une consultation, les deux gendarmes établissent un diagnostic assorti de conseils. Il s'agit ici bel et bien de sûreté, c'est-à-dire ce qui concerne l'atteinte aux personnes et aux biens, et non de sécurité publique, domaine du ressort des sapeurs-pompiers.

Dans l'arsenal préventif plutôt que répressif figure la vidéo surveillance. C'est la mise en place, dans un lieu public ou privé, d'une caméra munie de moyens de transmission, de visionnage et de stockage des informations. Ce dispositif répond à des normes strictes stipulées dans la loi du 21 janvier 1995 avec le souci premier de la vie privée à préserver.

Pour Éric Larivière, la vidéo surveillance, c'est d'abord une affaire de compétences à cerner. Compétence territoriale : la mise en place d'une caméra aux abords d'une école ou dans un cimetière peut nécessiter l'aval de plusieurs autorités (ministère de l'Education, diocèse,...) Compétence fonctionnelle : des communes délèguent tout ou partie de leurs pouvoirs de police à une intercommunalité, qui est alors partie prenante dans la décision. Le cadre de la loi est strict. D'où le rôle primordial du « référent sûreté » pour piloter les élus dans le maquis de la réglementation et l'instruction du dossier.

Il revient à la préfecture d'autoriser la vidéo-protection. Dans le dossier figure, entre autres éléments, le but poursuivi (mettre fin à des atteintes aux biens, à des incivilités). Lieu d'implantation, plans et angles de vue sont dans le dossier. Il y a lieu en outre de faire figurer les noms des personnes habilitées pour accéder aux images et les mesures de sécurité adoptées pour la confidentialité. Le public doit être averti de la mise en place des caméras et toute personne peut, pour ce qui la concerne, consulter les informations stockées. La gendarmerie est le partenaire à privilégier pour un tel projet.

Le commandant de réserve Laurent Hurtrel aborde les aspects techniques. Il résume les quatre missions dévolues à la vidéo surveillance : surveiller une zone, déceler les comportements anormaux, dissuader et identifier. Dissuader, voilà bien le point fort selon les intervenants. Jean Vasseur, maire de Sainte-Marie-Kerque, qui a fait le choix du dispositif, le dit : « La caméra ne remplace pas nos gendarmes mais elle a une fonction dissuasive. Chez moi, la petite délinquance a baissé de manière radicale car le bouche à oreille a fait son office. La vidéo-protection n'embête en aucun cas les honnêtes citoyens. » En ce qui concerne l'investissement, l'adjudant-chef Larivière précise que des subventions de 20, 30 à 50 % sur le coût total peuvent être accordées par le ministère de l'Intérieur, en fonction des situations et à condition que le dossier ait été validé par un référent sûreté. •

Pour toute information complémentaire, joindre les référents sûreté à la brigade de gendarmerie au 03 21 82 30 17.

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27
Janvier
2012

La Voix du Nord - La vidéo surveillance : une arme de dissuasion massive

 

L'adjudant-chef Larivière est l'un des deux «référents- sûreté» à la disposition des élus pour les problèmes liés à la délinquance.

Mardi, à la maison des associations, la gendarmerie a convié les élus de la communauté de communes à une information à propos de la vidéo surveillance.

Deux « référents sûreté » se tiennent à la disposition des maires pour les aider à résoudre les problèmes liés à la délinquance.

L'adjudant-chef Éric Larivière et le gendarme Claude Mairesse sont les deux « référents sûreté » qui interviennent dans les localités confrontées à des problèmes récurrents d'incivilité. À l'issue d'une consultation, les deux gendarmes établissent un diagnostic assorti de conseils. Il s'agit ici bel et bien de sûreté, c'est-à-dire ce qui concerne l'atteinte aux personnes et aux biens, et non de sécurité publique, domaine du ressort des sapeurs-pompiers.

Dans l'arsenal préventif plutôt que répressif figure la vidéo surveillance. C'est la mise en place, dans un lieu public ou privé, d'une caméra munie de moyens de transmission, de visionnage et de stockage des informations. Ce dispositif répond à des normes strictes stipulées dans la loi du 21 janvier 1995 avec le souci premier de la vie privée à préserver.

Pour Éric Larivière, la vidéo surveillance, c'est d'abord une affaire de compétences à cerner. Compétence territoriale : la mise en place d'une caméra aux abords d'une école ou dans un cimetière peut nécessiter l'aval de plusieurs autorités (ministère de l'Education, diocèse,...) Compétence fonctionnelle : des communes délèguent tout ou partie de leurs pouvoirs de police à une intercommunalité, qui est alors partie prenante dans la décision. Le cadre de la loi est strict. D'où le rôle primordial du « référent sûreté » pour piloter les élus dans le maquis de la réglementation et l'instruction du dossier.

Il revient à la préfecture d'autoriser la vidéo-protection. Dans le dossier figure, entre autres éléments, le but poursuivi (mettre fin à des atteintes aux biens, à des incivilités). Lieu d'implantation, plans et angles de vue sont dans le dossier. Il y a lieu en outre de faire figurer les noms des personnes habilitées pour accéder aux images et les mesures de sécurité adoptées pour la confidentialité. Le public doit être averti de la mise en place des caméras et toute personne peut, pour ce qui la concerne, consulter les informations stockées. La gendarmerie est le partenaire à privilégier pour un tel projet.

Le commandant de réserve Laurent Hurtrel aborde les aspects techniques. Il résume les quatre missions dévolues à la vidéo surveillance : surveiller une zone, déceler les comportements anormaux, dissuader et identifier. Dissuader, voilà bien le point fort selon les intervenants. Jean Vasseur, maire de Sainte-Marie-Kerque, qui a fait le choix du dispositif, le dit : « La caméra ne remplace pas nos gendarmes mais elle a une fonction dissuasive. Chez moi, la petite délinquance a baissé de manière radicale car le bouche à oreille a fait son office. La vidéo-protection n'embête en aucun cas les honnêtes citoyens. » En ce qui concerne l'investissement, l'adjudant-chef Larivière précise que des subventions de 20, 30 à 50 % sur le coût total peuvent être accordées par le ministère de l'Intérieur, en fonction des situations et à condition que le dossier ait été validé par un référent sûreté. •

Pour toute information complémentaire, joindre les référents sûreté à la brigade de gendarmerie au 03 21 82 30 17.